La Parole de Dieu
L’ange leur dit: «Il vous est né aujourd’hui, dans la ville de David, un Sauveur qui est le Christ Seigneur; et voici le signe qui vous est donné: vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire». Tout à coup il y eut avec l’ange l’armée céleste en masse qui chantait les louanges de Dieu et disait: «Gloire à Dieu au plus haut des cieux et sur la terre paix pour les hommes, ses bien-aimés». (Luc 2, 11-14)
Voici que le ciel chante sur la terre. Quel dommage que nous n’ayons pas la partition de ce « gloria » aux bergers ! Illettrés et ignorants du solfège, ils n’auraient de toute manière pas pu en noter la mélodie. Qu’importe, puisque tant de compositeurs ont repris cet hymne en l’ornant de leur musique la plus éclatante possible pour que nous puissions sans cesse joindre nos voix à celles des anges. Quel était l’objet de tous ces chants ? L’événement le plus inouï de tous les temps : Dieu se fait Bébé, le Ciel touche la terre, et la terre se joint au ciel, le Roi de l’Univers est emmailloté de langes et couché dans une mangeoire d’animaux, le Boulanger de nos âmes prend vie dans la Cité du Pain, puisque tel est le sens du mot « Bethléem » et un jour, il se donnera à manger… Une maman – mais n’est-ce pas toutes les mamans ? – disait à son petit : « Je t’aime tellement que je te mangerais… » Mangeons-le, puisqu’il se
donne !
Prière
« Mon Dieu, depuis le temps que je cherchais ton Visage
et que je me demandais à qui Tu pouvais ressembler !
Je suis heureux de découvrir cet enfant nouveau-né
couché dans la paille d’une crèche.
Le voilà donc ton Visage !
C’est donc Toi, ce nouveau-né ?
Tu ressembles à tous les nouveau-nés, je ne vois pas la différence.
Pourtant, avant j’avais peur de Toi, je me sentais toujours pris en faute ;
et maintenant c’est Toi, ce petit enfant, qu’il ne faut pas effrayer…
Avant, j’attendais que Tu te penches sur moi
pour venir me tirer de tous mes mauvais pas ;
et maintenant c’est moi qui suis penché sur Toi
comme on se penche sur un petit enfant…
Mon Dieu en Te regardant là, sur la paille,
dans cette nuit d’hiver, j’ai perdu la peur,
et j’ai trouvé l’Amour ! Amen. »
«Chercher ton visage» de Jean Debruynne
Versets, commentaire et prière en pdf
Activités
Ma boîte à musiques
Philippe Corset. Au manoir de Valeyres-sous-Rances a vécu la première femme compositrice de suisse: Caroline Boissier-Butini. A Valeyres toujours ont été lancés les fondements de l’école d’infirmière de La Source (Valérie de Gasparin). C’est à Valeyres encore que les prémices de l’école du dimanche ont été mis en œuvre. Ce qui deviendra le culte de l’enfance. J’aime à penser que sur mon berceau, le 11 novembre 1950 à Valeyres, le même esprit a semé quelques notes de musique, quelques éclats de compassion ainsi qu’un souffle de foi.
J’ai conservé mon carnet scolaire, dans lequel étaient rassemblées les moyennes de toutes les branches scolaires et des examens de l’année. En ce temps-là, les notes allaient de 1 à 10. 10 étant la meilleure note. En parcourant ses pages je constate que j’ai presque toujours eu 10 de chant et 10 d’histoire biblique. Du haut de mes cinq ans, je vois mon père, assis sur la table de la cuisine chantant à pleine voix avec ma mère des chants populaires et religieux. A 12 ans ma mère m’a offert des cours de guitare. Depuis, mes doigts n’ont cessés de glisser d’accord en accord. Grand adolescent, j’ai même été guitariste et chanteur d’un petit orchestre de bal de quartier à Orbe.
Dans les années 70, après une réunion de prière bouleversante, j’ai pris la décision d’abandonner mon métier d’électricien. Ma guitare sous le bras j’ai suivis une formation biblique et pratique au ministère diaconal reconnue, par la consécration en 1977. Au début de ces mêmes années, par pure grâce, j’ai écrit et composé à partir du psaume 47: «Vous tous les peuples». Le numéro 12/09 dans le recueil «Alléluia». A côté de mon sac de voyage il y a toujours une guitare et depuis peu un cor des alpes.
Musique et foi m’accompagnent chaque jour et depuis toujours.
3 chansons significatives:
Les champs Elysées, chantée par Joe Dassin. Elle me rappelle que la foi n’est pas une affaire de spécialiste. Elle est populaire. Il faut la partager avec tous et toutes, petits et grands.
La tempête apaisée de Jo Akepsimas. C’est lui et Mannick qui m’ont donné quelques clés pour écrire et composer plusieurs nouveaux chants.
Le refrain de cette chanson me porte à tout moment:
Rappelle-toi ce que j’ai dit:
«Quand la tempête est sur ta vie
Je reste près de toi.»
Je lance ma joie vers le ciel. Si un chrétien est triste, c’est qu’il y a une erreur quelque part.