Luc 9, 17-21 Nouveau départ
Ananias part et arrive dans la maison. Il pose les mains sur la tête de Saul en lui disant : « Saul, mon frère, c’est le Seigneur qui m’envoie. C’est ce Jésus qui s’est montré à toi sur la route où tu marchais. Il m’envoie pour que tu retrouves la vue et que tu sois rempli de l’Esprit Saint. » À ce moment-là, des sortes d’écailles tombent des yeux de Saul, et il retrouve la vue. Il se lève et il est baptisé. Puis il mange et il reprend des forces. Saul reste quelques jours avec les disciples à Damas.
Il se met aussitôt à annoncer dans les maisons de prière des Juifs :
« Jésus est le Fils de Dieu ! » Tous ceux qui l’entendent sont très étonnés et ils disent : « Mais cet homme-là, c’est bien lui qui faisait souffrir à Jérusalem ceux qui prient au nom de Jésus ! Il est même venu ici pour arrêter les croyants et pour les amener aux chefs des prêtres ! »
Étonnant ce revirement de Paul. Tous sont étonnés. Etre étonné implique le fait de sortir de ce que l’on connaît, de ce que l’on sait. On perd ainsi le sens. Étymologiquement, le mot est composé du préfixe « hors de, loin de » et du verbe « poser, rendre ferme, établir, fixer des règles ». Etre étonné, c’est sortir des sentiers battus, c’est sortir de soi-même pour être amené ailleurs.
C’est vrai que les gens ne comprennent plus rien. Cela n’a pas de sens. Et si on prend le message de Noël, il y a de quoi être étonné. Cela n’a pas de sens, un Dieu-Homme, un Seigneur-Enfant, un roi dans une mangeoire !
Selon Paul Ricoeur « « L’homme moderne aurait besoin de trouver une naïveté seconde : malgré notre tentation de tout organiser, tout planifier, tout maîtriser, garder cette capacité de s’étonner de ce qui advient sans qu’on l’attende, s’étonner de ce qui surgit dans notre histoire comme une grâce, un don inattendu. »
Qu’est-ce qui nous étonne aujourd’hui ? Qu’est-ce qui nous ouvre un autre chemin dans nos vies ?
Prière
Toi l’enfant de Bethléem,
au milieu de nos étonnements tu prends corps…
Corps de promesse, corps de tendresse,
corps où chante la présence de l’Autre !
Toi l’enfant de Bethléem,
au milieu de nos déchirements, tu es corps
Corps de solitude, corps de fragilité,
corps où se dit notre humanité !
Toi l’enfant de Bethléem,
au milieu de nos rencontres, tu deviens corps….
Corps de liberté, corps de pardon,
corps où s’annoncent les retrouvailles !
Toi l’enfant de Bethléem qui fais fleurir la terre,
apprends-nous comment on devient corps !
Amen
Francine Carillon, « Traces vives »
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Activités
ActivitésLe dé à raconter, une activité créatrice pour les enfants à vivre en famille ou en équipe
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Mon lieu ressource
Le Moulin de la Mort situé au bord du Doubs sur la commune des Bois aux Franches-Montagnes parce que c’est mon coin préféré.
De par la beauté de la nature sauvage et préservée et pour son calme au fil des saisons. Ce lieu évolue lentement et en harmonie avec l’environnement.
Jean-Luc