15 décembre 2018

📖 La Parole de Dieu

Versets, commentaire et prière en pdf

🙏 Prière

Un Enfant est né, c’est un Dieu qui se donne.
Pour Noël, une étoile brille, elle indique le chemin,
C’est le chemin qui mène à Dieu, c’est un chemin de paix, de joie et d’amour.
Alors moi, pour ce Noël, je prie pour que tous les hommes du monde entier reprennent ce chemin.
Que l’amour guide votre vie,
Que la Paix habite votre cœur
Que la joie illumine votre visage
Dieu vous aime !
Son amour et sa vie
Il vous les donne aujourd’hui. Amen

Anonyme

👪 Activités

Nous vous proposons aujourd’hui « Anne, ma sœur Anne », un chant composé par Philippe Corset. Pour Avent Autrement, Erica Cséfalvay et Evelyne Rigot en ont fait un chantsigne que vous pouvez regarder, écouter … et apprendre, grâce à la vidéo et aux paroles à télécharger ci-dessous.

Qu’est-ce que le « chantsigne »? Il y a une différence entre un chant traduit en langue des signes et un «chantsigne». Dans le premier cas, l’interprète va chercher à traduire mot à mot les paroles du chant. Avec le chantsigne, tout en suivant le rythme de la musique, il cherche à respecter l’intention du chant, à raconter une histoire: c’est un exercice plus poétique, qui se rapproche parfois de la mise en scène. Pour «Anne, ma sœur Anne», Evelyne et Erica ont choisi de se partager les rôles: par exemple, l’une fait les pas dans la nuit et l’autre tend l’oreille. Evidemment, comme dans toute poésie, le critère de la beauté est déterminant… même s’il reste très subjectif !

Nos remerciements à :

  • Philippe Corset, pasteur et auteur du chant « Anne, ma sœur Anne »
  • Erica Cséfalvay, ancienne aumônière catholique de la Communauté Œcuménique des Sourds et Malentendants du canton de Vaud, et Evelyne Rigot, interprète en LSF (langue des signes française), qui ont créé ce chantsigne
  • Gérard Jaton et le studio de l’EERV pour le tournage et le montage de la vidéo

Si vous désirez activer les sous titres qui accompagnent la vidéo, cliquez sur «CC», le petit carré bleu en bas à droite de l’image.

🎶 Ma boîte à musiques

Jean-Baptiste. « Je suis pasteur mélomane, musicien amateur (et parfois pratiquant!), mais surtout père d’une famille dont 3 des cinq membres sont aujourd’hui professionnels. Quelle chance pour nous, que d’avoir pu habiter une Cure, 13 ans durant, à Belmont-sur-Lausanne (cf photo)! Dans le salon, l’on avait réussi à « cougner » une petite table ronde et trois sièges dans le prolongement de Sa Majesté le piano à queue de mon épouse Dominique et de Son Altesse royale le marimba de notre fils Augustin (encore plus long que le Steinway!). Non sans laisser une place au violon de Madeleine, au violoncelle de Clémentine et à mon étui de clarinettes, le chat – également mélomane – trouvant volontiers un coin sous le piano… Lorsque l’un (deux ou trois) d’entre nous donnai(en)t un récital, l’on ouvrait les portes vitrées de la salle à manger, transformée en petite salle de concert, puis d’apéro. Il était rare que nous jouions tous les cinq ensemble. En revanche, nous nous retrouvions parfois engagés dans le même Noël lutryen du côté de ma famille (où j’ai connu Dominique, avant qu’elle ne devienne mon épouse), ou dans un orchestre familial plus large, avec quelques autres musiciens de sa famille à elle. C’est ainsi que l’on a pu jouer des adaptations de Pierre et le Loup, de Peer Gynt ou de l’Apprenti sorcier, sans oublier deux danses hongroises de Brahms… Au moment d’écrire ces lignes, nous venons d’assister à un super concert de violon donné par Madeleine, dans notre nouvelle paroisse de Pully-Paudex. Comme quoi la musique passe avec nous d’un lieu à l’autre, et nous accompagnera dans toutes nos étapes de vie… Sur un point, je suis d’accord avec Nietsche : « La vie serait une erreur sans la musique »!

Puisque nous sommes dans le temps de l’Avent puis de Noël, voici mes trois « coups de coeur »

1. Le cantique « D’un arbre séculaire » (Alléluia 32 – 16) d’une immense beauté, tant pour sa mélodie, son harmonie que ses paroles. Un « cantique-racine » qui me porte année après année depuis mon enfance… Mais avec beaucoup d’autres cantiques de ce répertoire si riche !
2. Le « Magnificat » de Jean-Sébastien Bach (BWV 243), un petit bijou aux couleurs si contrastées.
Le trio « Suscepit Israel » (no 10) est d’une force intime, quasi planante.
3. La toute fin de l’Oratorio de Noël de J.S. Bach toujours (6 cantates réunies sous BWV 248). Ce musicien est un immense théologien, un Père de l’Eglise même, lui qui arrive à superposer des guirlandes musicales joyeuses sur un choral du temps de la Passion!!  »